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vendredi, 27 novembre 2009

DEFI DU VENDREDI : LE RESULTAT

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C'est bien moi. Je lance le défi, impose les consignes, et j'ai failli être en retard ! Mais ça va. Le vendredi 27 novembre n'est pas terminé. Voici donc mon texte :

Léopold

Léopold était maniaque. Tous les jours il astiquait les chromes de sa Buick rouge. Dans le placard de l'entrée il replaçait conscieusement les quinze sacs à mains de Constance, son épouse depuis vingt ans. Il redressait le portrait de la Reine Victoria au-dessus de la cheminée. Il habitait Rue Blanche, et était chagriné car les boutiques ne l'étaient pas. Au moment de faire couler l'eau de sa douche, il regrettait que sa mère, Heather, ait fait appel à l'époque à un plombier anglais, car subséquemment le robinet "C" crachait de l'eau froide, et pas chaude, et le robinet "H" donnait, lui, de l'eau chaude... Et, de manière ni Hésitante, ni Héroïque ! A chaque fois, il se brûlait lamentablement, à s'en recompter les dents. Tous les samedis Léopold lustrait les feuilles de lierre de la façade. Les voisins n'en avaient pourtant rien à faire de la poussière sur le lierre, mais, mettez-vous bien ça dans le crâne : Léopold était maniaque !

Et voici celui d'Agathe, qui me l'a envoyé très tôt !

Elle descendit du taxi noir, devant l’hôtel Bertram. Elle n’avait pas souvent l’occasion de venir en Angleterre, un pays qu’elle adorait pourtant. Elle avait vu à la télévision une adaptation du roman d’Agatha Christie où l’intrigue se déroulait dans cet hôtel si conventionnel, si attaché à la tradition de la vieille Angleterre. Elle n’avait pas résisté à la tentation et avait acheté un billet d’Eurostar.

Lorsqu’elle commanda la sacro-sainte tasse de thé, elle ne fut pas déçue. Le thé lui fut servi dans une jolie chope de faïence à l’effigie du prince de Galles.

Elle se souvenait d’un passage du film où Miss Marple se réjouissait de voir que l’hôtel n’avait pas changé depuis la guerre. Lorsqu’elle entra dans la salle de bain, pour poser sa trousse de toilette, elle fut quand même un peu surprise par les robinets de cuivre, qui semblaient en effet dater de la guerre. Elle se demandait si elle pourrait prendre une douche sans déclencher une inondation.

Après s’être rafraîchie sans incident, elle décida d’aller faire un  petit tour dans la ville. Elle longeait les vitrines. Halloween n’était pas passée depuis très longtemps, mais elle trouva quand même assez bizarre ce crâne orné d’un bonnet de ski dans une vitrine. « Décidément, ces anglais sont parfois totalement loufoques », se dit-elle en souriant.  

Elle poursuivit sa promenade et croisa un groupe de jeunes garçons aux jeans taille basse, aux cheveux longs. Ils gigotaient dans la rue, s’agitaient comme s’ils avaient une guitare et se prenaient pour des chanteurs de rock. Cela lui rappela la vidéo qu’elle avait vue sur Internet. Elle avait un ami qui jouait avec deux autres garçons de la guitare virtuelle, lorsqu’ils jouent à Guitar Hero. Elle n’eut besoin de faire que quelques pas pour comprendre que les futurs stars qu’elle venait de croiser, sortaient de ce magasin rouge et jaune dont la façade était ornée d’une guitare électrique.

En tous cas elle ne regrettait pas son voyage, des portraits de la famille royale sur les tasses de thé aux guitares pour jouer du rock, le raccourci était saisissant !!

 

 

CA A L'AIR DE QUOI ?

Ce matin en roulant en ville, je me suis dit qu'il y avait vraiment de plus en plus d'allemands dans ma ville.

Et puis j'ai réalisé que c'était simplement les nouvelles plaques numéralogiques.

C'est con, mais je ne m'y fais pas.

mercredi, 25 novembre 2009

CELUI-CI EST DE MOI

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Ce n'est pas une réponse à un tag, mais plutôt une idée qui m'est venue grâce à un com de Pascale. C'est un peu aussi un clin d'oeil à Zapette qui est allée au Népal récemment. Voici quelque chose que vous ignoriez peut-être de moi : je dessine. Ou plutôt, je dessinais. J'aimerais recommencer. J'ai eu plusieurs "périodes" (je sais, ça fait un peu prétentieux...). La plus prolixe a été de 1993 à 1995, après une opération qui m'a fait arrêter mes hobbies de l'époque qui étaient plutôt sportifs. Jusque là, j'avais surtout dessiné, au crayon, au fusain et au crayon de couleurs. Mais je me suis mise à l'acrylique. Le tableau ci-dessus en est un exemple, d'après une carte postale. Puis après un moment un peu désert à cause d'une rupture suivie d'un deuil, j'ai repris, en m'initiant à  l'aquarelle en 2000. Mais là encore, ne m'obligez pas à raconter, mais un gros truc pas drôle à failli tuer mes émotions. Heureusement j'ai rencontré ADMV, et je vais mieux, mais mes pinceaux restent au repos... Promis, je vais m'y remettre !

mardi, 24 novembre 2009

PENDANT QU'ON MARCHE, ON OUVRE LES OREILLES

Pendant la manif. Un vieux qui sort de son bureau de tabac, jette un regard vers les jeunes, et nous hurle dessus, nous les adultes qui fermons la marche : "ils savent même pas leur apprendre à lire et à écrire !"

Devant le rectorat, qui a finalement abandonné de descendre le rideau de fer devant la porte, car les lycéens leur auraient grillé le moteur. "Lycéens ! Pas contents ! Lycéens  ! Pas contents !"

Vous voyez qu'ils savent aligner deux mots.

En rentrant de la manif dans le bus… Un peu en live, un peu dans le portable.

«  - Eh, Jordan, t’es grillé ! – Pourquoi ? – Parce que t’es délégué. »

« - Vous avez fait le DS ? Ah. Quoi, samedi matin ? Pour moi, le samedi matin, ça existe pas. »

« - Hein ? On a anglais à 14 heures !!! Eh ben on va aller speaker Angliche. Y’a pas d’blème. Moi qui pensais qu’ça allait être une journée pépère. Putain, les profs qui nous disent qu’ils viendront pas, et puis qui font cours… »

 

Au moment où il sort du bus, je lui dis :  « Dommage, si vous aviez été dans mon lycée, vous n’auriez pas eu anglais ! » Il avait même pas l’air vénère.

 

Une jeune fille s’apprête à descendre du bus. Je ne vois que ses jambes et ses pieds devant moi.

« Oh, les filles. Y’a ma queue qui me gêne.

C’est la dernière fois qu’on m’fait mettre un costume pareil ! »

Je lève les yeux, elle a des moustaches de chat dessinée sur les joues. Quand elle descend, je remarque une espèce de bosse au-dessus de ses fesses sous sa petite veste de minette, justement.

MA NOTE TANT ATTENDUE N'EST PAS GAIE

Vous avez des enfants ? Ils ont l’ambition de faire des études ? Alors ça va être chaud. D’abord avec une réforme, la même que l’an dernier. On leur avait bien dit qu’on n’était pas d’accord. Ils nous ont dit (deux députés se sont même déplacés dans mon lycée pour nous faire du bourrage de crâne…) « qu’ils n’étaient pas du genre à faire sortir par la porte une réforme qu’ils referaient rentrer par la fenêtre. » Heureusement, on ne les a pas crus. On se sentirait très cons aujourd’hui.

Les contenus vont diminuer, certaines matières sont quasi-sacrifiées, comme les Sciences Economiques et Sociales (ben oui, ça fait réfléchir, vaut mieux seulement leur apprendre à compter et placer leur fric.), l’histoire-géographie (oui, vous avez bien lu ! C’est tellement peu important !). Et au lieu de redonner aux jeunes la possibilité de consolider et approfondir leurs connaissances, on va leur offrir un zapping educatif en seconde, dont l'intérêt est loin d'être prouvé. De plus, chaque lycée étant responsable de décider des heures en groupes, ça va être sympa l’ambiance entre les matières qui se feront la guerre pour les obtenir, et pour vos enfants qui n’apprendront pas la même chose d’un lycée à l’autre.

Ensuite il y aura les profs, dont on va supprimer la formation professionnelle. Un grand pas en avant… vers la cata pédagogique, les dépressions nerveuses et les démissions multipliées, et la généralisation des vacataires et contractuels.

Pour finir, si vos enfants survivent à cette destruction de l’école, ils n’auront pas intérêt à traîner pas loin d’une manif, car ces temps-ci on les arrête, on ne prévient pas les parents, on les fait passer en comparution immédiate, et ils se retrouvent avec de la prison avec sursis sur leur casier judiciaire, juste parce qu’il faut des coupables pour décourager les autres. Ca se passe en province, y’a pourtant des ministres présents, et les media nationaux se la ferment.

La France, à force de dire qu’on a la chance d’y être né, et qu’on n’a pas le droit de se plaindre, on est en train de la laisser devenir une sacrée mare de boue non-démocratique.

samedi, 21 novembre 2009

REFLEXION D'UN SAMEDI MATIN

Je profitais de mon samedi matin après un petit marathon de trois jours pour finir à temps toutes mes copies, calculer mes moyennes et rentrer tout ça sur le logiciel ultra-nul qui nous sert de kalamazoo (anciens bulletins papiers pour les profanes), quand j'ai eu l'occasion d'entendre le disque d'un couple de pianistes qui jouaient magnifiquement. J'ai dit à ADMV : "Ces deux-là, ils ne pourront pas se plaindre de ne pas avoir 4 mains !"

vendredi, 20 novembre 2009

JE PENSE QUE C'EST LE SIXIEME

Il y a longtemps que nous avons interrompu nos défis d'écriture. Y'en avait qui étaient en vacances, d'autres qu'avaient des soucis, plein de grosses excuses bidons, mais le fait est que nous n'avons pas écrit depuis une éternité. Les règles restent les mêmes : les participants publient leur texte sur leur blog ou me l'envoient par mail et je le publierai ici. Le texte doit être publié vendredi prochain au plus tard (ou me parvenir par mail la veille). Il faut tant soit peu respecter les consignes, et assumer tous les commentaires colorés que l'on trouve ici. Allez-y ! Lancez-vous ! Comme diraient mes élèves, c'est fun !

Ecrire un texte de maximum 300 mots où l'on retrouve ici et là des détails inspirés par ces quatre photos prises pendant mes vacances en Angleterre et que je ne vous avais pas encore montrées :

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jeudi, 19 novembre 2009

ON N'EST PAS DES BETES

Allez, on va faire un peu plus léger aujourd'hui. Une note pour vous montrer le panneau découvert à l'entrée d'un pub à Brighton.

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Voici des gens sans aucune contradiction. Et puis si vous venez avec votre lapin apprivoisé ou votre chat, vous êtes sûrs qu'ils ne finiront pas hachés dans une "steak and kidney pie".

mercredi, 18 novembre 2009

UN COLLEGIEN MENACE DE TUER SES PROFS SUR SON BLOG: "C'ETAIT UN ELEVE SANS PROBLEME."

Y'en a marre de ces titres à la noix, de ces considérations sans fondements par des journalistes qui n'ont qu'une envie, écrire ce que leurs lecteurs ont envie de lire, ce qui ne choquera ni la ménagère de moins de cinquante ans, ni l'octogénaire paranoïaque. Si ce gamin a pris une carabine avec 25 cartouches dans l'intention déclarée de tuer ses profs, excusez-moi, mais, IL AVAIT BIEN UN PROBLEME.

Le problème, justement, c'est qu'on ne les repère pas toujours ces problèmes, pas qu'ils n'existent pas. D'ailleurs il y a aussi des profs avec problèmes. Il y en a qui les hurlent sur leurs élèves ou en salle des profs, et d'autres qui les gardent pour eux. Comme ce garçon de 13 ans. Et si un jour ils pétaient les plombs, eux aussi, et venaient tirer dans le tas dans leur classe, ou plus probablement au rectorat ? Ce n'est peut-être pas tant que ça de la science-fiction...

Plus loin dans l'article il y avait cette phrase fabuleuse : "C'était un bon élève, il avait 12 de moyenne." Si c'était un bon élève, pourquoi n'avait-il pas 15 ? (Note qu'il avait l'année d'avant.) Il avait peur d'une réunion parents-profs ! Quelle pression tout de même. Cela m'anéantit. Elle vient d'où cette pression ? Des profs qui hésitent à noter au-dessus de 14, des parents qui veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants et leur répètent que s'ils ne sont pas excellents à l'école ils rateront leur vie, mais parallèlement leur rabâchent que c'est de la faute de leurs profs s'ils ne réussissent pas, ou des journalistes et des politiques qui se délectent de phrases bâteau, vides de sens sur les jeunes et sur l'école ?

Je suis en plein dans le système, avec ma part de culpabilité, mais j'ai envie de crier "STOP !" et qu'on nous foute la paix. Marre des media qui écrivent et vendent de la soupe, des politiques qui ne pensent qu'au nombre de voix qu'une phrase choc bien qu'éculée va leur rapporter, des parents qui consomment de plus en plus l'école, des Inspecteurs qui n'ont pas plus qu'hier conscience de la réalité de notre travail, des chefs d'établissements qui nous assomment de réunions, papiers à remplir, à distribuer, de délais à tenir, de projets à organiser, de commissions dont il faut faire partie, tout ça pour réussir leur propre carrière, marre de tout cela qui m'empêche de repérer les problèmes de mes élèves, et de ce fait me transforme en cible potentielle lors d'un prochain pétage de plomb.

lundi, 16 novembre 2009

PARCE QUE C'EST AUSSI VOTRE VICTOIRE

Merci à tous et à toutes pour vos votes. Je suis vraiment ravie que vous trouviez mon blog "VERY NICE" et espère que vous vous y sentirez toujours les bienvenus, y compris Pascale dont le blog est très beau aussi, mais moins very nice quand même. Et puis côté honneurs, elle a déjà donné. Il en faut un petit peu pour tout le monde. D'ailleurs, il y a même un blog qui a obtenu 436 votes ! Mais la preums de chez h&f, c'est moi !

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Je suis toujours dans mes expériences diverses de scan, et je viens de découvrir que le papier fluo, eh bien, ça ne rend rien ! J'espère que vous n'en trouverez pas mon blog moins beau.
Pour célébrer ça et faire encore plus plaisir à Pascale, je vous offre une photo de ma petite visiteuse du soir.
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COCATAGE

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dimanche, 15 novembre 2009

NOTE MANUSCRITE

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samedi, 14 novembre 2009

MERDE ! J'AI RATE LE 20 000 EME !

Je savais que j'en approchais, alors je m'étais dit que je guetterais le 20 000ème commentaire. C'est le 20 000ème depuis l'ouverture de mon premier blog, qui n'est en fait que le frère jumeau de celui-ci quant à sa forme,  en avril 2006. Trois ans, six mois, 21 jours. Ca nous fait un total de 20 000 commentaires en 1300 jours. Chapeau bas mes lecteurs ! Cela vous fait une moyenne de 15 commentaires par jour ! Vous n'êtres vraiment pas feignants.

Et puis voilà ! Raté ! ça a eu lieu le 6 novembre, sans que je m'en aperçoive, dans la bousculade de la reprise. Le voici :

"Les scones ????? Mais ce sont de vraies estouffades !!!
Quant à speaker english, I have no soucy  !!!"

L'auteure de ce commentaire inoubliable, qui mériterait de rester graver dans la pierre, c'est Zapette sur ma note du 5 novembre ! Ca a failli être moi, et Axel a raté de peu cet honneur.

Je vais réfléchir à une récompense et vous tiendrai au courant.

 

vendredi, 13 novembre 2009

ILS SE DEMANDENT APRES POURQUOI ON LEUR EN VEUT !

Quand j'étais élève on les appelait les "Surgés", aujourd'hui on dit les "Cépéheus". Mais ils n'ont pas changé ! Ils me cherchent et me filent des punitions sans raison... La preuve, le CPE m'a taggée. Je dois vous raconter 7 choses que vous ignorez à mon propos. C'est pas de la tarte car beaucoup d'entre vous me connaissent en vrai, et je suis tellement bavarde que j'ai à peu près tout dit sur mon blog. Depuis avril 2006 que voulez-vous que je puisse avoir oublié ? Cette punition est injuste, donc, mais je m'y plie. Si d'autres veulent suivre, why not, mais j'ai déjà taggé pour le cinéma ! (A moins que la contesse n'en profite pour écrire sa première note...)

1. En fac, j’avais un prof de littérature anglaise que je ne voyais qu’en cours magistraux, et qui s’appelait Mr Lorriman. Je ne sais plus si c’est lui ou la rumeur qui nous avait appris qu’il était le professeur particulier de Valery Giscard d’Estaing. Voilà quelqu’un qui doit avoir l’impression d'avoir atteint ses objectifs.

 

2. Je suis allée pour la première fois en Union Soviétique en août 1975. Un copain est resté coincé à l’aéroport au retour, parce qu’il avait oublié son passeport dans le bus, et ma meilleure amie est rentrée amoureuse passionnée et hyper triste. Son histoire d’amour a quand même duré, par épisodes, jusqu’en 1983 je crois ! Et moi ? Rien.

 

3. J’ai joué au basket pendant 25 ans. J’essayais de porter le numéro 10. J’aurais bien mieux joué si j’avais porté des lentilles de contact dès le début. (C'est pas moi en-dessous, mais c'était pour elle !)

 

4. Mon fruit préféré est la mangue. Pourtant la première fois que j’y ai goûté, j’ai trouvé que ça sentait l’Eau de Cologne. Aujourd’hui, personne ne sait ce que sent l’Eau de Cologne de toute façon.

 

5. Le premier vrai livre que j’ai lu avec presque pas d’images, c’était « Les Petites Filles Modèles », et je n’ai pas trouvé ça niais et malsain, alors que mon père se désolait de mes lectures.

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6. Entre 15 et 19 ans, j’ai eu environ 25 correspondants dans le monde entier, à qui j’écrivais régulièrement, des belles lettres avec des dessins. Je n’ose pas penser au temps que j’aurais passé à chatter si j’étais née 35 ans plus tard !

 

7. Je sais jongler, et il y a 24 ans j’ai animé un club jonglage dans le cadre d’un PAE. C’est fou ce que la passion peut donner comme compétences soudaines ! 

 

 

jeudi, 12 novembre 2009

MON EXERCICE CINEMATOGRAPHIQUE

Je vous préviens, cette note va être longue, et peut-être chiante. Parler de cinéma, ce n'est pas ma spécialité, mais Pascale m'a "taggée". Et comme je suis un cheval obéissant...

Le film que mes parents m'ont empêchée de voir :

Aucun, sauf ceux interdits aux moins de 18 ans, quand je n'avais pas 18 ans, ou de 16 quand je n'avais pas 16 ans. Il y en a de moins en moins. Vous vous rendez compte, Vol au-dessus d'un nid de coucous était interdit aux moins de 16 ans. On m'a demandé ma carte d'identité. Plus tard, c'est d'ailleurs avec ma maman que je suis allée voir, j'avais 23 ans, "Les Valseuses" sorties en salle (si je puis m'exprimer ainsi) lorsque j'avais seulement 16 ans.

Une scène fétiche qui me hante :

Le gâteau bleu chez les aristocrates chez qui le héros de The Go-Between de Losey a été invité un été. Il regarde, puis déguste ce gâteau en transpirant, car sa maman lui a fait elle-même un costume élégant, mais dans un tissu trop épais. Quand on est pauvre, on n'a qu'un costume pour toutes les saisons.

Vous dirigez un remake, lequel ? :

Aucun. Je n'aime pas les remakes. Tous ceux que j'ai vus m'ont déçue. Je pense à Rollerball par exemple. En général, remake rime avec assassinat. Remake, pour moi, c'est comme reprise par la starac !

Le film que vous avez le plus vu :

Le Dernier Métro. Pour l'ambiance, pour le message, pour Deneuve, pour Truffaut.

Le film que vous êtes la seule à connaître :

Tumultes, de Van Effanterre. A chaque fois que je demande aux gens, ils ne l'ont pas vu. Je ne l'ai pas encore en DVD, mais ça ne saurait tarder. Avec Bleu, c'est le plus beau film que j'ai vu sur le deuil.

Qui ou qu'est-ce qui vous fait rire ? :

Le dessin animé d'ouverture et la rupture avec le début du film dans Who Framed Roger Rabbit ?, Bernard Blier dans tous les films comiques dans lesquels il a joué.

Votre vie devient un biopic... :

Qu'est-ce que c'est encore que ce truc ? Je file sur google, mais j'ai bien peur, rien que pour le nom, que ce soit un truc de naze.

J'avais raison. Pouvez pas parler français comme tout le monde. D'ailleurs ce genre de film, c'est tellement nul que c'est sans doute pour ça qu'on lui a pas donné de nom. Les biographies, je les préfère en documentaires. Le seul biomachin que j'ai regardé, c'est celui sur Sagan. Heureusement, je l'ai vu à la télé. Pour moi, ce n'est pas une œuvre cinématographique. Et par ailleurs je ne suis pas sûre que tout ce qu'on m'a raconté là-dedans soit vrai. Donc, problème. C'est bien joué, mais il manque un scénario original. Et forcément, une vie, c'est long, et ça tire en longueur. Mais à chacun ses choix.

Le cinéaste absolu :

Il y en a que j'adore. « Absolu », c'est sans doute trop. Je ne vénère personne. Mais j'aime énormément et quasiment sans exception, Kieslowski, Truffaut, Ozon, Varda et Kurys.

Une citation de dialogue que vous connaissez par cœur :

« Tu vois la fille, là. Elle a des bas. Eh bien, cette fille, elle est dans ma classe. » (il se peut que ce ne soit pas tout à fait exact mot pour mot.)

L'actrice que vous auriez aimé être :

Isabelle Huppert ou Miou-Miou. (elle a quand même vécu avec Coluche et avec Julien Clerc !)

 

Le dernier film que vous ayez vu :

Sin Nombre. Un chef-d'œuvre. Encore sur vos écrans.

Un livre que vous adorez, mais impossible à adapter :

Les Météores de Tournier.

Le Monde Selon Garp, et tous les romans de Irving. La preuve que c'est inadaptable, toutes les adaptations tentées jusqu'ici sont des navets.

Quelque chose que vous détestez dans un film :

Quand quelqu'un se croit original et fait en réalité quelque chose de pontifiant, artificiel, et cousu de fil blanc.

Le film disparait, une épitaphe :

Adieu la vie. Quel est le con qui a brûlé la bobine ?

Sur cette image, je passe le flambeau à Virgibri, zapette, Emma, Axel et Max. J'aurais bien aimé demander à emy, mais avec ses arachides, elle a pas une minute à elle.

mercredi, 11 novembre 2009

UN JEU, C'EST UN JEU

Je pose pas mal de questions ici, propose des jeux, et parfois, vous en laissez un en plan. C'est le cas du jeu que je vous avais offert pendant mon absence. Toutes les réponses ont été trouvées, sauf le point commun entre toutes les réponses. J'y tiens ! A vous de jouer !

1. Le venin 2. Une bombe atomique 3. Le vaudou 4. Le Dernier Métro 5. L'argent 6. Jacques Coeur 7. Le titre de Miss Monde 8. New York 9. Cendrillon 10. La Cité Interdite

REPONSE : le point commun, c'est le groupe Téléphone, toutes les réponses rappellent une de leurs chansons.

Une seule question pour un jeu, ça fait pas beaucoup. Alors je vous en propose une deuxième pour départager les ex-aequos ou pour consoler ceux qui seront arrivés trop tard.

Pouvez-vous me dire de quel film est extraite cette photo ? Donnez le titre, la date du film et le nom des acteurs.

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REPONSE : Ce n'est pas extrait d'un film ! Cette photo a été prise en 1990 avec mes amis allemands de l'Est. On aperçoit leur Trabant. L'actrice de face, c'est moi !
En question subsidiaire, il y a toujours : "quelle différence voyez-vous entre les deux Portes de Brandebourg de ma note précédente ?"
REPONSE : Sur la photo en noir et blanc on aperçoit deux petits trucs de chaque côté des chevaux , et ça doit être des militaires et des mitraillettes.
N'oubliez pas de Voter pour moi au Very Nice Blog. C'est chaud ! A l'heure où je vous parle, Pascale me bat d'un tout petit point. Voir mon message dans la colonne de droite.
Et bientôt, ma réponse au tag de ma copine Pascale, parce que, moi, je suis gentille !

lundi, 09 novembre 2009

UN ANNIVERSAIRE QUI COMPTE POUR MOI

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J'ai pris la première photo en 1974. J'étais en seconde et je participais pendant mes vacances à un séjour itinérant en RDA. Un soir, dans une auberge de jeunesse, un groupe de collégiens est-allemands a demandé à passer la soirée avec nous. Autour de tables rondes, un peu gênés au départ, nous avons parlé, échangé des adresses. J'ai écrit 5 lettres au retour. Deux personnes m'ont répondu. Un garçon qui me demandait régulièrement de lui envoyer des jeans, et dont les dernières lettres me sont parvenues en 1983 ou 84 d'une prison de Berlin Ouest !, et une fille de deux ans plus jeune que moi, qui ne m'a jamais rien demandé, sauf des paroles de chansons en anglais, et m'envoyait plein de cadeaux, objets en bois, papier à lettres démodé, qui me faisaient plaisir à chaque fois. Les années ont passé. En 1982, je finissais mon année d'assistanat, avec un moral dans les chaussettes à l'idée de revenir en France. J'ai fait une demande de visa, pour lequel mon amie devait m'inviter officiellement, et je me suis rendue seule en train en RDA, ai passé la frontière sous la pluie "protégée" par les mitraillettes. J'avais 24 ans, un visa d'entrée, pour le retour il fallait aller voir la police sur place, et ma mère n'en menait pas large avec tout ce qu'on racontait sur le rideau de fer et ce qui se passait derrière ! A 22 ans, M. était mariée et avait déjà un petit garçon de 4 ans. Tout le monde s'étonnait qu'une française vienne voir ses amis, alors que les allemands de l'Ouest, négligeaient souvent de rendre visite à leur famille. On m'a souvent demandé si j'étais au PC, car ils croyaient qu'il fallait avoir sa carte pour obtenir un visa. Ma réponse négative les rassurait. Je me souviens de la grand-mère de G. qui a pleuré en me remerciant d'être venue voir la famille de son petit-fils, d'un petit garçon à qui j'avais apporté une pochette de feutres, et qui avait couru chercher les siens pour me les montrer, d'une pizza dont on avait parlé pendant une semaine avant de réunir les ingrédients un peu tous les jours avant de pouvoir enfin la faire, de la vie pas chère, mais des magasins où on trouvait des choses, mais pas toujours ce qu'on voulait, d'un mariage où je suis allée et où la bière coulait à flots, et dont on est reparti à pied en traversant une forêt, de G. qui me disait de venir vivre en RDA, que là je serais sûre de ne pas être au chômage et qu'on parlerait de moi dans les journaux, je me souviens de tant de gentillesse. Je me souviens des larmes le jour où ils m'ont ramenée à Magdeburg, du train où ils n'avaient surtout pas le droit de monter, de l'impression d'injustice d'être aussi libre, et eux, si peu. Sept ans plus tard, je commençais à me dire qu'il fallait que je retourne les voir et la nouvelle est tombée ! Le mur aussi. Aussitôt, ma lettre d'invitation est partie, celle de M. l'a croisée m'annonçant son arrivée. En mars 1990 ils ont fait tout le voyage en Trabant, avec dans le coffre tout le mélange de carburant nécessaire à l'aller-retour ! Ce séjour chez moi, nécessitant auparavant encore pas mal de démarches administratives, fut magique et ce sont eux qui ont eu les honneurs de la presse locale. Depuis on se voit quasiment tous les ans. En 1992 j'ai pu prendre la deuxième photo, tout près de la porte cette fois. On s'est fait visiter mutuellement les coins qu'on connaissait bien : l'Angleterre, Berlin, la Savoie, la Tchékoslavaquie, et on va se revoir en avril pour fêter ces 20 ans de liberté. Voilà pourquoi cet anniversaire n'est pas pour moi qu'un évènement médiatique.

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dimanche, 08 novembre 2009

CETTE ANNEE ILS ME FONT RIRE

Thème du devoir : l'interview d'une célèbrité.

Daniel Radcliff : "I don't like football. I think is socks, because it isn't interesting."

The journalist : "Who's your wife ?"

David Beckham : "Victoria. What else ?"

Eva Longoria : "Sometimes I like touching some balls with my husband."

 

vendredi, 06 novembre 2009

PARTIR AILLEURS

J'aime bien l'Angleterre, parce que malgré la globalisation, dès qu'on a débarqué, on est ailleurs. Là où on était, c'est un peu la Riviera britannique. Les hôtels ont un petit côté désuet, mais authentiques, car ils sont effectivement pleins de touristes. Même en novembre, ça ne fait pas ville fantôme comme en France. Il y a les jetées dans les villes balnéaires où l'on peut s'acheter des sucres d'orge et jouer aux machines à sous. On a rigolé au moins pour dix livres, à s'inventer des stratégies avec les copines pour faire sauter la banque. Elles ont été meilleures que nous car je crois qu'elles ont autant rigolé que nous pour 8 livres seulement. Et puis j'ai fait un tour par la gare, car elles ne sont pas comme chez nous non plus !

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Il y a aussi dans cette région de beaux châteaux, avec parfois des noms qui nous rappellent le pays. Celui-ci s'appelle Herstmonceux. Trace d'un temps où les français étaient des touristes encore moins civilisés et plus arrogants qu'aujourd'hui ! C'était en 1066, on arrivait nombreux, on dézinguait tout le monde et on s'installait un un siècle ! Qui dit mieux ?

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Quand je serai vieille grande, j'habiterai quelques mois par an en Angleterre pour me ressourcer dans des coins dignes de la série Barnaby. Si vous ne connaissez pas, regardez au moins une fois un dimanche soir, et vous aurez une idée de l'Angleterre qui me fait rêver, avec les deux ou trois meurtres par épisode en moins, évidemment !

PS: ce ne sont pas des anglais qui ont mis ces horribles spots au-dessus de l'entrée, mais les canadiens auxquels ce château appartient à présent...

jeudi, 05 novembre 2009

L'ANGLETERRE, C'EST PAS BON POUR LE REGIME

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Tout ça,  c'était déjà pas mal. Mais c'est classique, allez-vous me dire, très anglais, on voit ça partout là-haut. Mais nous sommes retournées dans notre merveilleux restaurant thaïlandais, juste derrière notre hôtel, et là, non seulement nous avons été reçues comme des reines, mais en plus nos papilles étaient à la fête ! Pour accompagner ces saveurs indescriptibles et uniques, nous avons commandé 4 thés au jasmin, et on nous a apporté ça :

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Une théière par personne, avec une fleur mystérieuse à l'intérieur. Pour accompagner nos plats, c'était un délice !

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Désolée, une des photos est floue, mais je ne résiste pas à la publier quand même. C'était trop bon.

Aujourd'hui, je reprends les cours à 11 heures, je mange chez ma tante. Tant mieux, ça fera une transition pour supporter la cantine demain. Le choc aurait été trop rude. Bon appétit à tous !

 

mercredi, 04 novembre 2009

DON'T BELIEVE IN THE METEO

Avant de partir j'avais regardé plusieurs sites de météo qui m'avaient annoncé 4 jours de ça :

En fait, nous avons eu ça :

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Ca :

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Et ça :

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Et entretemps, nous avons eu tout ça :

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Nous sommes revenues à travers la tempête, avec seulement une heure et quart de retard sur le planning. Aujourd'hui, comme pour beaucoup, c'est la reprise, en tous cas, du boulot pour la reprise demain, mais si au milieu de votre boulot vous avez accès à un ordi inhabituel, re-votez pour moi sur le Very Nice Blog, rien que pour faire la nique à Pascale ! Et c'est que ça a de l'importance, ça !

lundi, 02 novembre 2009

100 % DES GAGNANTS ONT TENTE LEUR CHANCE

Je ne sais pas pourquoi, mais ces temps-ci mes amis et ma famille m'inondent de jeux "quiz de culture générale". Je n'ai pas encore testé le "Time's Up", mais ça ne saurait tarder.
Le dernier en date s'appelle "La Boîte à Quiz". Voici une des cartes qui nous a donné du fil à retordre. Le but du jeu est évidemment de répondre au maximum de questions parmi les 10, l'objectif minimal étant 6, puis une fois les réponses trouvées, découvrir le point commun ! Là, je vous souhaite bien du plaisir.
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Post-scriptum : évidemment, nous jouions sans Gougueule !

dimanche, 01 novembre 2009

DECOUVERTES

Une contesse m'a fait découvrir deux librairies que je ne connaissais pas, honte à moi, et j'entends déjà emy se gausser, "quoi ! Ed, la vieille prof d'anglais, elle connaissait même pas ça !"

Alors voilà, il y a celle-ci, anglaise, tout près de Notre Dame. C'est un plaisir de se perdre à l'intérieur. Et je vous invite à aller signer leur pétition contre l'ouverture d'une porte vers le café du coin, qui ferait sortir les clients dudit café directement sur leurs étals de livres, où il fait bon flâner actuellement.

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Vous voyez, y'aurait une porte, là, à droite, en plein où il y a des livres contre le mur...
La deuxième librairie que je ne connaissais pas est Canadienne, dans une petite rue pas loin, perpendiculaire à la rue St Jacques, derrière le square de l'église, dans une rue qui donne rue de la Harpe.
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Les nourritures intellectuelles, c'est bien, mais les nourritures terrestres, c'est pas mal non plus, et en échange, je lui ai fait découvrir un restaurant chinois où tout est délicieux, semble assez authentique, et où vous vous ferez mal voir si vous dites "y'a pas de rouleaux de printemps ou de nems ?" Mais il y a tant d'autres choses...

samedi, 31 octobre 2009

RUBRIQUE CINEMA

     A Paris, j’ai fait du ciné-zapping. En début d’après-midi, on était allé voir "Inglourious Basterds", tellement on m’avait dit que c’était un chef-d’œuvre. Je ne remets pas le jugement en doute, je ne me suis pas ennuyée, les acteurs jouent excellemment bien leurs rôles, les allemands parlent allemand et les américains anglais, ça change des anciens films de guerre, mais j’ai regretté d’avoir à manquer 25 % des images à cause de la violence chirurgicale. Ca me fait ça à chaque film de Tarentino, je vais finir par abandonner.

     Pour nous remettre du choc, contentes malgré tout de l’avoir vu, on avait ensuite choisi un film léger mais dont j’avais lu qu’il n’était pas mal, à part la fille, je ne me rappelais plus pourquoi. Nous avons donc acheté un ticket pour « 500 jours ensemble ». Mais nous avons tenu six ou sept jours, pas plus, ce qui est peut-être dommage, mais tant pis, vu qu’aucune de ces séquences n’avait réussi à nous faire rire ou nous émouvoir le moins du monde. Ayant eu confirmation que ma voisine n’était pas plus séduite que moi par le dessin que nous allions revoir 493 fois si nous restions, avec des évènements dans le désordre, mais tournant tous autour d’un grand ado « allo-maman-bobo », qui allait vite m’énerver, nous avons décidé d’aller voir ce qui se jouait à côté. Je ne vais pas souvent au ciné, j’ai envie d’y voir des films qui valent la peine. Je ne saurai donc jamais ce que je pense de la fille. Ce qui a achevé de nous décider, c’est que c’était une salle de rongeurs boutonneux.

     A côté, nous avons vu, je l’ai assez vite deviné, les dernières images de « Whiteout » que j’avais éliminé de mes options le matin même de peur de m’ennuyer. Vu qu’on est presque sorti avant d’être entré dans le noir, y’a pas eu de mal. No problem, dans ce coin retiré du Gaumont parisien, il y avait une troisième salle.

     A nouveau, nous nous sommes assises, sans savoir ce que nous allions voir. Et là, nous n’avons pas été déçues. Sin Nombre est un chef d’œuvre. J’ai été tenue en haleine tout le long du film par un réalisme et une émotion sans artifice, de la violence, mais pas esthétisante. Ca valait le coup de se tromper !

     Le lendemain nous avons fait dans le classique. On avait choisi un film, et c’est celui-là qu’on a vu, jusqu’au bout. Il s’agissait de « La Balade Sauvage » de Terrence Malik. J’ai regardé internet depuis, et ce type-là n’a fait que 4 films. Et il y en a un que j’avais vu : « Les Moissons du Ciel. » Celui d’hier datait de 1974. Bien sûr ça a vieilli un peu, mais quand on a comme moi 51 ans, on est ému par ce qu’il dégage. Il y a de l’humour, du suspense, de la violence, mais sans s’en repaître, et comme c’est un film rare, je remercie mon hôtesse de me l’avoir fait connaître.

     Je vais maintenant attendre mes vacances de noël pour retourner au ciné... En attendant je regarde des dvd. La semaine dernière on a vu Gloria avec Geena Rowlands. Quelle merveille ! Quand je pense que je l'avais toujours raté. Là encore on nous parle d'un monde violent sans se complaire dans l'hémoglobine. J'adore.

vendredi, 30 octobre 2009

MOT D'EXCUSE

Mesdames et Messieurs les bloggeurs (si, il y a sûrement quelques hommes, même s’ils restent étonnamment silencieux),

 

Veuillez excuser Ed pour son absence de 48 heures qu’elle a passées à Paris, prise en charge par une amie noble connue par l’intermédiaire de Virgibri qui lui a fait rattraper le retard intellectuel et cinématographique pris depuis le début de cette année scolaire.

 

Elle a déjà rattrapé le travail non fait concernant les réponses aux nombreux commentaires, et reprendra son service normalement le 4 novembre, après être allée faire une immersion linguistique et touristique, pas trop arrosée espérons-le, dans la région de Brighton.

 

Son état général nécessitait un radical changement d’environnement et une dose journalière de bavardage à propos d’autre chose que de l’éducation nationale.

 

En attendant son retour définitif de ses cures de réenthousiasmation, Ed fera paraître quelques notes auxquelles elle ne répondra peut-être qu'en différé, mais qui seront là pour pallier l'ennui et le désoeuvrement causés par l'absence de votre dada préféré.

 

Comptant sur votre compréhension,

 

Le Vétérinaire généraliste en charge de Ed le Cheval qui Parle.